(¯`·._.·[ Capitaine Paul BARRIL - "Missions très spéciales" et "Guerres secretes à l'Elysée" ]·._.·´¯)
A l'origine du fameux "Tir de confiance" pratiqué par tous les membres du GIGN sur leur binôme :
Extrait du livre "Missions très spéciales"
" (...) Je me suis alors rendu compte qu'un tir en opération sur nos gilets pare-balles provoquait en nous un traumatisme. Nous nous pensions couchés et cela seul suffisait à nous mettre hors du combat psychologiquement. Il nous fallait apprendre à encaisser l'onde de choc. J'ai eu alors l'idée, à l'entraînement, pour créer un phénomène d'accoutumance, de faire tirer contre des hommes du GIGN qui avaient revêtu leur gilet pare-balles.
J'ai d'abord demandé à l'un de mes hommes, Bartélémy, de tirer au 357 Magnum dans un gilet pare-balles que j'avais posé sur un piquet. Ensuite j'ai placé ma main à l'intérieur, derrière les plaques de Kevlar. Sous l'impact, ma main a reculé, mais je n'ai pas trouvé que le choc avait été si terrible que ça. J'ai endossé le gilet et demandé à Bartélémy de me tirer dessus. Au début il n'a pas voulu. Il est revenu vers moi, il a tenté de me dissuader de lui demander ça. Mais je lui ai ordonné de tirer. Il a tiré en plein milieu, et il n'y a pas eu de dégâts. J'ai ressenti une forte secousse, mais elle était tout à fait supportable. J'ai alors eu l'idée d'imposer comme entraînement à tous les hommes du GIGN d'endosser, à leur tour, le gilet pare-balles et de se faire tirer dessus à tour de rôle. Comme il y avait, quand même, une grosse responsabilité à engager en cas d'erreur, c'est moi qui tirais. J'ai ainsi tiré sur tous les hommes du GIGN. Certains ont trouvé que c'était une démonstration vraiment très impressionnante. Notre public, d'abord les gendarmes, puis nos supérieurs, regardaient cela fascinés. C'est pourquoi nous avons décidé d'en faire un des « trucs » du GIGN, une image de marque, une carte de visite, et nous avons tiré comme ça sur des hommes en gilet pare-balles devant des ministres de la Défense, des personnalités étrangères. Cet exercice demeure assez dangereux, si l'on sait qu'à l'impact une balle de 357 Magnum exerce une poussée de plus de cent kilos au centimètre carré (...)"
A l'origine du fameux "Tir de confiance" pratiqué par tous les membres du GIGN sur leur binôme :
Extrait du livre "Missions très spéciales"
" (...) Je me suis alors rendu compte qu'un tir en opération sur nos gilets pare-balles provoquait en nous un traumatisme. Nous nous pensions couchés et cela seul suffisait à nous mettre hors du combat psychologiquement. Il nous fallait apprendre à encaisser l'onde de choc. J'ai eu alors l'idée, à l'entraînement, pour créer un phénomène d'accoutumance, de faire tirer contre des hommes du GIGN qui avaient revêtu leur gilet pare-balles.
J'ai d'abord demandé à l'un de mes hommes, Bartélémy, de tirer au 357 Magnum dans un gilet pare-balles que j'avais posé sur un piquet. Ensuite j'ai placé ma main à l'intérieur, derrière les plaques de Kevlar. Sous l'impact, ma main a reculé, mais je n'ai pas trouvé que le choc avait été si terrible que ça. J'ai endossé le gilet et demandé à Bartélémy de me tirer dessus. Au début il n'a pas voulu. Il est revenu vers moi, il a tenté de me dissuader de lui demander ça. Mais je lui ai ordonné de tirer. Il a tiré en plein milieu, et il n'y a pas eu de dégâts. J'ai ressenti une forte secousse, mais elle était tout à fait supportable. J'ai alors eu l'idée d'imposer comme entraînement à tous les hommes du GIGN d'endosser, à leur tour, le gilet pare-balles et de se faire tirer dessus à tour de rôle. Comme il y avait, quand même, une grosse responsabilité à engager en cas d'erreur, c'est moi qui tirais. J'ai ainsi tiré sur tous les hommes du GIGN. Certains ont trouvé que c'était une démonstration vraiment très impressionnante. Notre public, d'abord les gendarmes, puis nos supérieurs, regardaient cela fascinés. C'est pourquoi nous avons décidé d'en faire un des « trucs » du GIGN, une image de marque, une carte de visite, et nous avons tiré comme ça sur des hommes en gilet pare-balles devant des ministres de la Défense, des personnalités étrangères. Cet exercice demeure assez dangereux, si l'on sait qu'à l'impact une balle de 357 Magnum exerce une poussée de plus de cent kilos au centimètre carré (...)"