(¯`·._.·[ L'homme réparé : Espoirs, limites et enjeux de la médecine régénératrice ]·._.·´¯)
Vivre plus longtemps, plus beau, plus fort et plus intelligent. Qui pourrait refuser cette proposition dans un monde où l'obligation de performance se fait de plus en plus pressante ? Mais à quel prix et au bénéfice de qui ? Hervé Chneiweiss explore les résultats réels ou escomptés, les limites techniques et les implications éthiques des moyens développés pour régénérer l'homme. Pour les fervents défenseurs d'une nouvelle humanité génétiquement modifiée et cérébralement interconnectée, il s'agit, officiellement, d'assurer le plus grand bonheur de tous ; il s'agit, officieusement, d'adapter l'homme à une société de la performance. Derrière le vernis philanthropique des partisans d'une humanité sans défauts se tapissent des considérations financières et des idéaux eugénistes que démasque ici l'auteur. De la crème antirides au clonage thérapeutique, en passant par les greffes ou les antidépresseurs, il nous avertit des possibles dérives du contrôle des corps et du comportement. En tant que médecin et directeur de recherche au CNRS, il ne s'agit pas pour lui d'inciter son lecteur à refuser toute forme de progrès scientifique, ni même certains aspects de l'homme augmenté, mais de lui donner les moyens de choisir. En prenant garde à l'idéologie de la promesse, il convient d'ouvrir les yeux sur le monde qui vient.
Vivre plus longtemps, plus beau, plus fort et plus intelligent. Qui pourrait refuser cette proposition dans un monde où l'obligation de performance se fait de plus en plus pressante ? Mais à quel prix et au bénéfice de qui ? Hervé Chneiweiss explore les résultats réels ou escomptés, les limites techniques et les implications éthiques des moyens développés pour régénérer l'homme. Pour les fervents défenseurs d'une nouvelle humanité génétiquement modifiée et cérébralement interconnectée, il s'agit, officiellement, d'assurer le plus grand bonheur de tous ; il s'agit, officieusement, d'adapter l'homme à une société de la performance. Derrière le vernis philanthropique des partisans d'une humanité sans défauts se tapissent des considérations financières et des idéaux eugénistes que démasque ici l'auteur. De la crème antirides au clonage thérapeutique, en passant par les greffes ou les antidépresseurs, il nous avertit des possibles dérives du contrôle des corps et du comportement. En tant que médecin et directeur de recherche au CNRS, il ne s'agit pas pour lui d'inciter son lecteur à refuser toute forme de progrès scientifique, ni même certains aspects de l'homme augmenté, mais de lui donner les moyens de choisir. En prenant garde à l'idéologie de la promesse, il convient d'ouvrir les yeux sur le monde qui vient.