(¯`·._.·[ Manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis ]·._.·´¯)
Auteur(s) : Seuil
Description de l’éditeur :
Ce manuel de savoir-vivre allie les notations les plus vexantes : » Les Bordelais sont si laids alors que leurs femmes sont girondes « , à des goujateries empreintes d’une grande bassesse : » Le chat n’est plus sur mémé, c’est qu’elle est froide. » On y trouve aussi bien le spirituel : » Au paradis on est assis à la droite de Dieu. C’est normal, c’est la place du mort « , que la recette du » cheval-melba « . Un ouvrage d’un venin délicat, utile à tous.
Biographie de l’auteur :
Pierre Desproges (né le 9 mai 1939 à Pantin et décédé le 18 avril 1988 d’un cancer) était un humoriste français. Célèbre pour son humour grinçant mis en valeur par une remarquable aisance littéraire, Desproges s’est souvent illustré par ses sujets de plaisanterie inhabituels : comme il le disait lui-même, « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ». Ses traits d’humour reflètent ses positions antimilitaristes (« Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d’entraînement, on peut arriver à en faire des militaires » ou anticommunautaristes (« Il y a plus d’humanité dans l’œil d’un chien quand il remue la queue que dans la queue de Le Pen quand il remue son œil », « Anne Sinclair a déclaré qu’elle n’aurait jamais épousé un non-juif ; on pourrait y voir comme une sorte de racisme ». Il n’hésita pas à s’attaquer aux sujets les plus sensibles, comme la religion (« Dieu a dit : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, c’est vrai. Mais Dieu ou pas, j’ai horreur qu’on me tutoie, et puis je préfère moi-même, c’est pas de ma faute », la Seconde Guerre mondiale (« L’embêtant dans la collaboration, c’est qu’il fallait dénoncer des juifs. C’est pas très joli comme occupation de dénoncer les juifs. Oui mais… dans la résistance, on dénonçait pas les juifs… mais fallait vivre avec ! » et même sa propre maladie (« Plus cancéreux que moi, tumeur ! ».
Il excellait à prendre son public à contre-pied des positions convenues : « Quand je pense que je gagne en une soirée l’équivalent de trois mois de salaire d’un ouvrier spécialisé alors que tout près d’ici, et en ce moment même, Guy Bedos gagne en une soirée six mois de salaire d’un cadre supérieur ! ».
La légende voudrait qu’il ait tourné son propre décès en dérision en rédigeant lui-même la dépêche annonçant sa mort : « Pierre Deprosgres est mort d’un cancer. Étonnant, non ? » en référence à la phrase de conclusion rituelle de sa Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède. À la base, celle-ci devait être « Pierre Desproges est mort d’un cancer sans l’assistance du professeur Schwartzenberg », proposée par Héléne Desproges, mais les médecins lui ont fait savoir qu’elle risquait d’aller au devant d’une polémique. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris (juste en face de Frédéric Chopin).
Auteur(s) : Seuil
Description de l’éditeur :
Ce manuel de savoir-vivre allie les notations les plus vexantes : » Les Bordelais sont si laids alors que leurs femmes sont girondes « , à des goujateries empreintes d’une grande bassesse : » Le chat n’est plus sur mémé, c’est qu’elle est froide. » On y trouve aussi bien le spirituel : » Au paradis on est assis à la droite de Dieu. C’est normal, c’est la place du mort « , que la recette du » cheval-melba « . Un ouvrage d’un venin délicat, utile à tous.
Biographie de l’auteur :
Pierre Desproges (né le 9 mai 1939 à Pantin et décédé le 18 avril 1988 d’un cancer) était un humoriste français. Célèbre pour son humour grinçant mis en valeur par une remarquable aisance littéraire, Desproges s’est souvent illustré par ses sujets de plaisanterie inhabituels : comme il le disait lui-même, « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ». Ses traits d’humour reflètent ses positions antimilitaristes (« Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d’entraînement, on peut arriver à en faire des militaires » ou anticommunautaristes (« Il y a plus d’humanité dans l’œil d’un chien quand il remue la queue que dans la queue de Le Pen quand il remue son œil », « Anne Sinclair a déclaré qu’elle n’aurait jamais épousé un non-juif ; on pourrait y voir comme une sorte de racisme ». Il n’hésita pas à s’attaquer aux sujets les plus sensibles, comme la religion (« Dieu a dit : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, c’est vrai. Mais Dieu ou pas, j’ai horreur qu’on me tutoie, et puis je préfère moi-même, c’est pas de ma faute », la Seconde Guerre mondiale (« L’embêtant dans la collaboration, c’est qu’il fallait dénoncer des juifs. C’est pas très joli comme occupation de dénoncer les juifs. Oui mais… dans la résistance, on dénonçait pas les juifs… mais fallait vivre avec ! » et même sa propre maladie (« Plus cancéreux que moi, tumeur ! ».
Il excellait à prendre son public à contre-pied des positions convenues : « Quand je pense que je gagne en une soirée l’équivalent de trois mois de salaire d’un ouvrier spécialisé alors que tout près d’ici, et en ce moment même, Guy Bedos gagne en une soirée six mois de salaire d’un cadre supérieur ! ».
La légende voudrait qu’il ait tourné son propre décès en dérision en rédigeant lui-même la dépêche annonçant sa mort : « Pierre Deprosgres est mort d’un cancer. Étonnant, non ? » en référence à la phrase de conclusion rituelle de sa Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède. À la base, celle-ci devait être « Pierre Desproges est mort d’un cancer sans l’assistance du professeur Schwartzenberg », proposée par Héléne Desproges, mais les médecins lui ont fait savoir qu’elle risquait d’aller au devant d’une polémique. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris (juste en face de Frédéric Chopin).